Monav sur le N900

Sitôt en poche, que le N900 s’équipe d’une des fonctions indispensables à mes yeux : un GPS exploitant les données OpenStreetMap. Ayant repéré la compatibilité au détour d’un lien, j’ai choisi de tester le logiciel Monav.

De prime abord, l’expérience est bien plus agréable que mes expériences avec Navit sur le Neo Freerunner. Présent dans les dépots de maemo (extras testing ou extras devel), le logiciel s’installe très bien. Au premier démarrage, un écran demande de préciser où sont stockées les données. Puis zou, nous voici partis. Un clic sur la zone disponible, une pression sur “Load” et en route pour du guidage.

Comme je le disais plus haut, on est loin de navit et de ses fichiers de configuration. Ici, le GPS démarre tout seul à la demande (est-ce monav ?, est-ce Maemo ? Je n’en sais encore rien). La carte se dessine rapidement à partir des données vectorielles (dommage que le format ne soit pas celui de Navit, on aurait pu factoriser les services de téléchargement de données). Les choix de rendu en fonction des niveaux de zoom paraissent judicieux. L’interface par défaut (je ne sais pas encore si elle est modifiable) est très naturelle pour un GPS et propose toutes les fonctions nécessaires. Certaines interfaces secondaires, obtenues après un clic, paraissent plus discutable : une ligne horizontale scrollable de boutons (une grille comme celle de navit paraîtrait plus accessible). Coté guidage, par contre, on n’est pas au niveau de navit. Au départ, on choisit le type de transport parmi les trois classiques : auto, vélo, à pied. Ensuite, il faut entrer une destination, mais la recherche est rudimentaire : il faut écrire “Rue de…” quand on cherche une rue. Enfin, comme semble le laisser comprendre le site officiel, le guidage est sommaire (au moins pour la voiture) et semble ignorer la nature des routes pour toujours choisir le trajet le plus direct. Par exemple, le moteur de calcul n’hésite pas à proposer de quitter d’emprunter une zone résidentielle pour faire la jonction entre deux départementales, alors que celles-ci se rejoignent naturellement un peu plus loin. Par contre, le calcul se fait rapidement.

Bref, un outil fort sympathique qui peut certainement remplir de fier services, mais à condition de ne pas lui faire confiance aveuglément.