Un geek à Luchon

Nous avons passé une semaine en vacances à Bagnères-de-Luchon. Au programme, comme chaque année, aires de jeux, initiation à la randonnée pour la petite et remise en jambe pour les grands. Panorama

En bon geek, ma première préoccupation fut de trouver une connexion Internet. L’Office de Tourisme m’a indiqué deux lieux : un cyber-café et un café offrant le WiFi à ses consommateurs. Toutefois, j’avais bien envie de m’adonner à une activité de curieux : le wardriving. Théoriquement, j’avais l’outil idéal pour cela : mon FreeRunner, aliant GPS et WiFi pour un encombrement minimum.
Seulement voilà, celui-ci avait décidé de me jouer des tours : le WiFi ne fonctionne plus depuis quelques semaines, chacune des trois distributions installées présentant le périphérique dans un état ni allumé, ni éteint, un peu comme si le périphérique WiFi n’était plus là. N’ayant que très peu de compétences dans ce joujou qui passe son temps à ne servir à rien, j’étais incapable de m’en servir. Il m’a donc fallut me rabattre sur mes autres compagnons numériques : l’eXplorist 400 et l’EeePc 701. Reliés par l’adaptateur USB, ils forment un couple parfait pour notre logiciel espion/curieux nommé kismet. Enfin “parfait”… sur le plan fonctionnel, car sur le plan pratique, c’est vraiment beaucoup moins discret qu’un FreeRunner. Dans la rue, tout le monde dévisageait l’étrange énergumène qui promenait une petite fille de trois ans dans une main et un ordinateur portable dans l’autre.

Le résultat de mes heures de balade : pas le moindre réseau FreeWifi sur la zone visitée. Par contre, il y a des livebox en pagaille et pas mal de NeufBox exposant leur Neuf Wifi que je ne sais pas utiliser. Je me suis donc résigné à passer par une solution moins “fun” pour me connecter à Internet. Plutôt que d’aller faire le poivro au bistro ou d’aller au cyber café me soulager d’environ 2€ par quart d’heure, j’ai pris le temps de lire la description du service orange-wifi. Ce dernier, bien que tout aussi payant que les autres, présente l’avantage d’être moins cher (1,5€ pour 30 minutes de 7h à 18h), mais surtout d’être accessible directement depuis notre logement. Un bon compromis en quelques sortes. Malheureusement, le jour où j’ai décidé de faire mon asocial-chronique et de m’isoler pour me connecter au réseau des réseaux, le service d’orange a eu la mauvaise idée d’être en dérangement. Conclusion, pas plus d’Internet cette semaine, que lors de ma semaine aux RMLL à Bordeaux.

Malgré ces échecs de connexion à Internet, j’ai quand même pris le temps de récolter des données pour OSM et de commencer la post-production. Au cours de notre séjour, nous avons fait quelques escapades qui m’ont permis de collecter des données :

Le résultat dans son ensemble :


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