Premiers pas dans ryzom

Sans doute est-ce la faute à la météo, avec son gris omniprésent. Ou peut-être est-ce la promiscuité avec les enfants en vacances, insouciants, jouant à tout va. Toujours est-il que pendant ces vacances de Noël, je n’ai pas trouvé l’envie de m’atteler à l’un de mes nombreux projets. Non, je me suis laissé entraîné par les sirènes du jeu.

J’ai eu ma période FPS avec Wolfestein: Ennemy Territory et Urban Terror. Récemment, afin de comprendre le pourquoi du comment de ce succès mondial, j’ai joué à Minetest un clone libre de MineCraft.

Cette fois-ci, c’est le genre MMORPG que j’ai voulu essayer, ou plutôt ré-essayer (j’ai eu l’occasion de jouer à PlaneShift et Landes Eternelles. Pour cette nouvelle aventure, j’ai choisi un titre qui avait fait parler de lui récemment : Ryzom.

logo

Installation

Visiblement, il est préférable de l’installer directement dans un compte utilisateur. Il a besoin de modifier des fichiers. Du coup, une installation partagée ne parait pas immédiate à mettre en place.

7z x ryzom_client.7z

Puis, sous root, installer les bibliothèques manquantes, en version i386.

apt-get install libgl1-mesa-dev:i386
apt-get install libxrandr-dev:i386
apt-get install libopenal1:i386 openal-info

Jeu

Mon expérience dans le genre étant plutôt inexistante, je serai bien en peine de classer Ryzom vis à vis des autres jeux du même style. Ce qui suit doit donc être considéré pour ce que c’est : l’expression de l’avis d’un joueur très occasionnel et très peu connaisseur des MMORPG.

Pour un néophyte comme moi, je dois avouer que les premiers contacts avec le jeu sont agréable.

Graphismes

A commencer par les graphismes, vraiment dépassés par rapport à ce qui se fait de nos jours, leur simplicité permet à ma configuration matérielle, plutôt orientée bureautique et certainement pas gamer, de jouer au jeu sans soucis. Et malgré cette relative simplicité, les graphismes restent beaux à regarder, tout comme les animations des personnages.

Quêtes

Bien entendu, on est immédiatement ammené à réaliser des quêtes pour améliorer les caractéristiques de notre avatar. Au moins pour les toutes premières, il s’agit simplement d’aller explorer les alentours immédiats du camp. Pour me souvenir de PlaneShift où il fallait, même dès le début, traverser une bonne partie de la ville dès les premiers instant, simplement pour aller massacrer du rat, ici on n’est pas immédiatement rebuté par ces interminables aller-retours.

Ceci dit, dès que le personnage prend de l’ampleur, on s’apperçoit que les quêtes se déroulent essentiellement au même endroit, relativement éloigné du camp, imposant ces fameux aller-retours de quelques minutes. C’est un classique du genre MMORPG, mais pour un joueur occasionnel, je dois avouer que c’est rapidement barbant.

D’ailleurs, pourquoi cette première carte n’est-elle pas plus circulaire ? Cela aurait certainement permis de répartir les premières quêtes moins loin et dans des endroits plus variés…

Multi-joueur

En tout cas, il faut bien constater que les quêtes d’entrainement poussent rapidement à chercher quelques équipiers, car la difficulté grandit bien plus rapidement que les compétences de l’avatar. Et c’est là que le jeu prends toute sa saveur : aller assister un mage ou un combattant, avec qui on discute une sorte d’anglais.

Conclusion

Un seul conseil : il faut faire attention, c’est fortement addictif.

Sur ce, j’y retourne, j’ai un barbare à muscler.

Références